« Je ne vois pas de raison pour qu'il y ait un retournement de cycle. » Cette phrase de Brian Pierce, chief economist de l'IATA, résume à elle seule l'optimisme (toujours modéré) de l'association internationale du transport aérien à l'aube de 2018. Les résultats de 2017 sont bons en effet, les compagnies de l'association ayant transporté plus de quatre milliards de passagers pour la première fois de leur histoire et devant réaliser 34,5 milliards de dollars de bénéfices selon les dernières prévisions.
Avec les restructurations provoquées par la crise de 2008-2009, les compagnies aériennes sont dans l'ensemble devenues plus saines financièrement, avec une dette réduite, et plus productives, ce qui leur a permis de poursuivre leur croissance lorsque les prix du pétrole ont commencé à remonter. Et si la tendance vers un pétrole plus cher se poursuit et s'associe à une hausse des coûts de personnel, elles ne devraient...
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