« Augmenter la sécurité des convois, sauver des vies, éviter d'avoir à choisir les soldats qui iront reconnaître le terrain », autant d'arguments mis en avant par l'armée de terre pour expliquer les récentes expérimentations effectuées avec des nanodrones sur les théâtres d'opération. « La logistique est l'arme qui paye le plus lourd tribut aux opérations », expose un capitaine. « Ce sont les premiers en ligne sur les convois et les premiers exposés aux IED (Improvised explosive device) », poursuit-il, alors que le général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, indiquait récemment que son armée avait dû faire face à une menace de ce genre par semaine en bande sahélo-saharienne, rien que pour le mois d'août. En avril 2016, l'armée de terre avait perdu quatre personnels du 511ème RT (régiment du train) dans l'explosion d'un IED.
Destinés en premier lieu à la logistique, des « Black...
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