Le patron d'Airbus, Tom Enders a assuré qu'il ne "s'accrochera pas" à la tête du groupe aéronautique, visé par des enquêtes pour corruption, tout en jugeant que le moment de partir n'était pas venu, selon un entretien à paraître."Pour moi deux choses comptent. D'abord qu'est-ce-qui est mieux pour l'entreprise, et ensuite comment protéger ma réputation et mon intégrité ?", a-t-il dit selon des extraits de cette interview diffusés dimanche par le quotidien allemand des affaires Handelsblatt."Je ne m'accroche pas à mon job. Vous pouvez compter sur une chose: si je ne fais plus partie de la solution, alors j'espère m'en rendre compte et tirer les conséquences qui s'imposent. Mais on n'en est pas là", a-t-il ajouté.Airbus est sous le coup d'investigations du Parquet national financier (PNF) en France et du Serious fraud office (SFO) en Grande-Bretagne pour des irrégularités sur des transactions, faits qu'il avait lui-même dénoncés en 2016.Il...
|