Des armes hypervéloces à l'impression 3D et à la biologie de synthèse, les "chocs technologiques" à venir pourraient bousculer les équilibres militaires et faciliter l'accès des terroristes à des capacités de destruction massive, selon une étude présentée par le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN)."Le problème, c'est la dissémination (de ces technologies). Les coûts d'acquisition, leur dispersion vont faire que les Etats n'en seront pas forcement maîtres", a relevé le patron du SGDSN, Louis Gautier, en présentant l'étude réalisée à l'horizon 2030 et intitulée "Choc futurs".Dans le domaine militaire, l'impression 3D pourrait ainsi "permettre de reproduire une arme, certes rustique, à distance", ce qui posera de vrais problèmes de contrôle et de prolifération, a-t-il expliqué.Elle ouvre également la voie à la fabrication d'engins, notamment de drones, pouvant offrir un avantage tactique à un adversaire asymétrique comme un groupe terroriste."On est peut-être en France un...
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