Comme l'a rappelé le colonel Matras, chef des flottes au sein de la SIMMAD, lors de la table ronde qu'il a animée durant l'ADS Show sur le thème de la dualité civilo-militaire des hélicoptères, il y a sur-utilisation des matériels depuis plusieurs années. Un rythme qui s'est accru depuis 2011, malgré la fin des opérations en Afghanistan, avec celles qui ont pris le relais au Mali sur des théâtres d'opérations très différents. Les hélicoptères sont amenés à travailler dans des conditions très abrasives à cause du sable tel que ce fut le cas lors de l'opération Harmattan, mais aussi salines pour les hélicoptères de la Marine nationale. Autant de conditions d'exploitation qui mettent à mal les flottes, notamment lorsque les hélicoptères sont en « nomadisation », par exemple ceux des forces spéciales, sans soutien de proximité et sans équipe de dépannage, ce qui pose aussi des difficultés pour les équipes...
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