Charles Edelstenne, l'ancien PDG de Dassault Aviation, avait coutume de dire que le marché des avions de combat, c'est 50% de géopolitique et 50% d'aéronautique. La vente de 36 Rafale à l'Inde, après celles réalisées en Égypte et au Qatar en 2015, a une fois de plus illustré ce théorème. Passons sur les « cocoricos » d'usage, même s'ils sont parfaitement mérités. Le succès commercial tant attendu du chasseur de Dassault est bien le fruit d'une parfaite entente dans l'équipe France, du sommet de l'État jusqu'aux équipes de Dassault en passant par la DGA.
Les qualités du Rafale, démontrées au combat, ont naturellement joué un rôle clé. Cet avion né à la fin des années 80 n'a cessé d'améliorer ses capacités opérationnelles en dépit des vicissitudes budgétaires. L'une des dernières avancées étant l'intégration dans les avions de série d'un radar à antenne active, une technologie que très peu...
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