A peine remis de son titre de Champion de France et juste avant le briefing pour l'épreuve du libre intégral qui attendait une éclaircie, Alexandre Orlowski revient sur les conditions de la compétition qui se tenait cette semaine à Dijon-Darois.
La gestion de la compétition a visiblement été différente cette année pour vous ?
En fait je me suis appuyé sur l'expérience de l'an passé. J'étais arrivé à Epernay très stressé et je n'avais pas su gérer les longues attentes. Cette année, fort du travail de cet hiver notamment en termes de préparation mentale, j'ai abordé les choses de façon totalement différente. J'étais beaucoup plus détendu. Les conditions météos n'étaient pas optimum et là aussi il y avait de longues attentes qui n'ont pas été appréhendées de la même façon cette fois-ci.
La première épreuve, le « connu-libre », c'est Mikael Brageot qui est devant. Comment avez vous vécu cette première épreuve et ce résultat ?
Là aussi, les choses ont évolué dans la perception du classement. Les enseignements que j'ai tirés de ma préparation m'ont servi. En fait, le secret c'est de considérer que le classement n'est que celui de la fin de la compétition. Les intermédiaires sont plus des sources de stress supplémentaires qu'autre chose. J'ai bien déroulé mon « connu-libre » et même si j'avais tiré le numéro 2, je considère que des détails doivent être améliorés pour être meilleur la prochaine fois.
Ce n'est pas une surprise car le niveau est très élevé au Championnat de France.
C'est clair que la concurrence est particulièrement rude et que pour moi ce titre de Champion de France a autant de valeur que le titre mondial de l'été dernier.
Revenons aux nouvelles règles de la compétition, qu'en pensez-vous ?
Les nouvelles règles rendent la compétition plus aléatoire, il faut être très concentré. Moi, j'aimais le « libre » qui me réussissait plutôt bien, mais je m'adapte aux règles. Dans ce contexte, c'est plus ouvert, mais ne dit-on pas qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire !
Quels sont les autres enseignements de cette compétition dijonnaise ?
Il y a une chose qui est assez intéressante et notamment pour le Championnat d'Europe en République tchèque, c'est l'altitude de Darois (environ 1 500 pieds) qui procure une assez faible densité. Ça volait pas super ! Il se pourrait que nous ayons ce type de conditions au mois d'août, donc c'est très positif comme expérience. C'est aussi pour ça que j'étais très preneur d'un stage d'entrainement à Epernay (du 14 au 22 août prochain) où là, c'est le box qui ressemble à ce que nous devrions rencontrer à Moravska-Trebova. Un box qui nous a tous posé des problèmes l'an passé.
Quel est votre programme avant cette compétition ?
Je pars voler au meeting de Valence dimanche puis le week-end prochain nous serons au Versoud. Sinon, j'ai la très grande chance de voler pour le défilé sur les Champs-Elysées le 14 juillet en compagnie de deux Alphajet. Je serai à bord du biplace avec un journaliste de TF1.