Tout commença avec une hélice. Une hélice développée à titre privé pour améliorer le rendement de l'avion d'observation militaire Caudron G3. Une hélice qui affichera de telles performances que l'armée française y aura recours durant la Première guerre mondiale pour développer son aviation.
Marcel Bloch a 21 ans en 1913 lorsqu'il ressort de l'école supérieure d'aéronautique et de construction mécanique (la future Supaéro) avec un diplôme d'ingénieur en poche et est incorporé dans un régiment d'aviation du Génie. Détaché au laboratoire de recherches aéronautiques de Chalais-Meudon en 1914, il est chargé de coordonner les plans du Caudron G.3 après que la guerre éclate. Il y apporte des modifications, notamment en écoutant les retours des pilotes, une attitude qu'il conservera tout le reste de sa carrière.
En parallèle, il constate que le rendement de l'hélice de l'avion de reconnaissance est insatisfaisant et décide de l'améliorer. Il conçoit sa propre...
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