Le rapport final qui concerne l’accident de l’A320 d’Indonesia AirAsia l’année dernière agite une nouvelle fois la communauté aéronautique et notamment les pilotes de ligne. Bien sûr, comme dans la très grande majorité des cas, l’accident n’a été possible que par une succession de facteurs contributifs ; les fameuses plaques du « modèle de Reason ».
Un défaut sur l’appareil qui n’a pas été corrigé à cause d’une mauvaise procédure de suivi, le « bricolage » du Commandant de bord qui ne respecte pas les consignes écrites noires sur blanc au manex et qui engendre le désarmement du pilote automatique en croisière, la sortie de la loi normale et la perte de certaines protections... à ce stade, les événements successifs qui se sont déroulés dans le poste de pilotage auraient pu se conclure par le sentiment d'avoir passé une mauvaise journée au travail, et par un...
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