Le gouvernement a tranché. C’est finalement le consortium chinois Symbiose qui a été choisi pour racheter 49,9 % des parts de l’Etat français (sur les 60% qu’il détient) dans la société aéroportuaire Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB). Symbiose est composé de Shandong Hi-Speed Group, groupe public oeuvrant dans le secteur des infrastructures de transport en Chine et de Friedmann Pacific Asset Management, société de gestion d’actifs ayant notamment comme activité le crédit-bail d’aéronefs. Les deux entreprises sont associées à la société canadienne SNC-Lavalin, spécialisée dans l'ingénierie et les infrastructures.
La procédure de vente de la participation de l’Etat avait été engagée en juillet dernier. Plusieurs candidats, dont les français Aéroports de Paris et Vinci Airports, avaient présenté des offres de rachat. Dans un communiqué publié ce jeudi, le gouvernement explique avoir retenu le consortium chinois car il « présente un projet de développement ambitieux pour l’aéroport de Toulouse-Blagnac, s’appuyant sur...
Il vous reste
80%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.