La trêve aura été de courte durée, la guerre des drones a repris de plus belle. Et cette fois-ci, il ne s’agit pas de drones de surveillance MALE, mais de drones tactiques. L’enjeu : le remplacement des SDTI, pour « système de drone tactique intérimaire », mis en œuvre par l’armée de terre. Il s’agit pour l’armée de terre de se doter d’un nouveau système de drones, capables d’effectuer des missions ISR et doté de capteurs permettant la collecte de renseignement d’origine électromagnétique (COMINT) et électronique (SIGINT).
Alors qu’il devait s’agir au départ d’un marché « de gré à gré » et que Thales semblait être seul sur le secteur, la DGA se retrouve aujourd’hui avec deux candidats potentiels de plus sur les startings blocks : Sagem et Airbus Defence & Space. Trois industriels, trois drones, zéro plateforme française. Tout l’enjeu sera donc d’intégrer le plus d’équipements « franco-français...
Il vous reste
88%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.