PARIS, 15 mai (Reuters) - Des drones de surveillance potentiellement armés entre 2020 et 2025, des drones de combat à horizon 2030 : les industriels européens sont plus que jamais sur le pied de guerre pour convaincre les gouvernements de soutenir leurs projets, inquiets de voir à l'avenir leurs bureaux d'études tourner au ralenti. En commandant en urgence 12 drones de surveillance Reaper à l'américain General Atomics l'an dernier, la France a provoqué un électrochoc chez Airbus Group (ex-EADS), Dassault Aviation et l'italien Finmeccanica qui ont lancé un projet commun lors du salon du Bourget en juin 2013. Une grande première pour des industriels habituellement concurrents, que ce soit dans les programmes avortés de drones (Dassault-BAE Systems d'un côté et EADS de l'autre) ou dans les avions de combat (le Rafale de Dassault, l'Eurofighter d'Airbus Group-BAE-Finmeccanica et le Gripen du suédois Saab ). Le projet de drone MALE 2020 (moyenne...
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