Deux hommes, un avion. D'un côté le capitaine E., 2 600 heures de vol dont 1005 sur Mirage F1, de l'autre, le capitaine P., 700 heures de vol dont une centaine sur Mirage F1. Les deux pilotes de l'escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » reviennent sur les bénéfices de leur participation aux derniers instants de vie de l'avion de reconnaissance.
Quand il parle du Mirage F1, le capitaine E. - qui a débuté sa carrière de pilote sur cet avion - en fait déjà un avion « mythique », un « vieil avion, qui était déjà vieux quand je suis arrivé dessus ». Un avion qui reste mythique même pour les générations de jeunes pilotes, dont le capitaine P., qui a choisi en connaissance de cause de venir achever sa formation au 2/33 : « C'était un choix que de venir au Savoie à la sortie de Cazaux,...
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