Le lancement de FastJet en novembre 2012 a porté l’espoir d’un avènement des compagnies low-cost en Afrique et d’une démocratisation du transport aérien par la baisse des tarifs des billets. FastJet a en effet l’ambition de devenir une compagnie panafricaine et n’a pas à se confronter à la concurrence du transport ferroviaire, pas plus qu’elle ne doit craindre que la nouvelle classe moyenne préfère voyager en voiture, étant donné le faible développement des infrastructures sur le continent. Cependant, la low-cost, comme ses consœurs, a d’autres obstacles à surmonter.
Tout d’abord, les coûts opérationnels en Afrique ne sont pas bas. Si des efforts sont faits dans plusieurs pays, les taxes élevées sur le carburant et dans les aéroports, aggravées par la corruption, ne permettent pas l’application des modèles low-cost prévalant en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Les low-cost ne peuvent pas se tourner vers des aéroports secondaires comme...
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