Les sous-traitants français de l'aéronautique bénéficient depuis plusieurs mois de la montée en cadence opérée par Airbus, mais certains fournisseurs pourraient provoquer des goulets d'étranglement par manque de fonds de roulement et de personnel qualifié à embaucher, estiment des acteurs de la filière. L'avionneur européen, filiale d'EADS, a enregistré en 2011 1.419 commandes nettes, un record (voir ), et prévoit en conséquence d'augmenter les cadences de production pour livrer 570 appareils en 2012, après 534 en 2011. Or, parmi ses sous-traitants, nombre de petites entreprises du Sud-Ouest pourraient peiner à suivre ce rythme malgré les solides perspectives du marché aéronautique. "Il y a un risque de plafonnement, un risque de goulets d'étranglement vu que tous les grands donneurs d'ordre augmentent leurs cadences en même temps", pointe Thierry Voiriot, président du comité Aéro-PME au sein du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas). Deux difficultés...
|