Clean Sky a dépassé son stade de projet et est devenu programme. Annoncé au mois de juin lors du salon du Bourget, le programme de recherche a été officiellement lancé le 5 février par l’Union Européenne. Son but : organiser la recherche dans le secteur du transport aérien pour « encourager les constructeurs à mettre au point et fabriquer des produits plus respectueux de l’environnement ».
Clean Sky a une enveloppe budgétaire de 1,6 milliard d’euros sur la période 2008 – 2014. Le Président de son Comité de Direction provisoire est Marc Ventre, le Directeur Général du groupe Safran. Il regroupe quatre-vingt-six organisations de seize pays de l’UE. Des PME, des centres de recherche et des universités participent aux recherches aux côtés de grands groupes comme Safran, Airbus et Dassault.
Les objectifs à atteindre sont ceux fixés par l’ACARE (Advisory Council for Aeronautics Research in Europe) pour 2020 : réduire de 50% les émissions sonores et de CO2 et de 80% celles de NOx (oxydes d’azote). Dans ce but, les programmes de recherche ont été organisés autour de six domaines technologiques : les appareils régionaux, les appareils à aile fixe, les appareils à voilure tournante, les réacteurs, les systèmes pour des opérations « vertes » et l’eco-design.
Les recherches ont déjà commencé au sein des différents participants au programme. Les démonstrations des nouvelles technologies devraient débuter en 2010. Dès 2011, les démonstrateurs les plus prometteurs seront sélectionnés pour être construits, modifiés si nécessaires et validés en 2013. C’est en effet cette année-là que devront avoir lieu les premiers vols d’essais.
