Les salariés de Norwegian en France ont organisé une manifestation le 24 février à Paris afin de défendre leurs droits, face à une direction qu'ils qualifient d'absente.
En profonde restructuration, le groupe norvégien a en effet décidé en janvier d'abandonner son activité long-courrier, condamnant à la fermeture la base qu'il avait installée à Paris (CDG). Cette décision va toucher 145 pilotes, 136 personnels de cabine et cinq employés administratifs.
Dans un communiqué, le SNPL Norwegian, associé au CSE, craint que le groupe ne veuille « échapper aux paiements des indemnités de licenciement et aux autres règles du droit du travail français ». Il explique que NAR France fait partie « du montage structurel et opérationnel de la compagnie Norwegian, basée à Oslo en Norvège, mais est une succursale de la société NAR Irlande » et que ses liquidateurs sont désignés par un tribunal irlandais qui ne connaissent pas bien la législation française.
Rappelant que la compagnie a profité du dispositif d'activité partielle depuis le début de la crise, « le SNPL appelle solennellement le gouvernement à avoir un oeil très attentif à cette procédure de liquidation afin de s'assurer que Norwegian remplira bien toutes les obligations qui lui incombent envers ses employés français. »
(Photo © Norwegian) |