Comment les loueurs d'avions commerciaux vont poursuivre leur inexorable conquête de la flotte mondiale
Le secteur du crédit-bail aéronautique est vraiment né en 1973 pour venir répondre aux conséquences du 1er choc pétrolier sur le transport aérien. Les incertitudes actuelles concernant le prix du carburant et l'inflation de façon plus générale ne devraient que renforcer une importante tendance de fond.
Après deux ans de pandémie, la reprise du transport aérien mondial s'annonce cette fois compliquée par les effets collatéraux de l'invasion russe en Ukraine. À se demander finalement quelle pourrait être encore la prochaine catastrophe qui impactera les compagnies aériennes à plus ou moins court terme, un secteur qui traverse assurément son plus mauvais karma. Notre ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire n'y est d'ailleurs pas allé avec le dos de la cuillère ces derniers jours, prédisant une crise énergétique comparable à celle du 1er choc pétrolier de 1973.
Souvenons-nous, c'est cette crise qui avait tué le marché du Concorde et qui avait précipité le retrait de certains avions trop gourmands en carburant, à l'instar d'un grand nombre de DC-8, 707 et autres Convair quadriréacteurs, et ce au profit d'avions de ligne de nouvelle génération qui allaient pratiquement rester en service jusqu'à la fin...
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