Si les compagnies européennes ont une exposition limitée aux marchés russe et ukrainien, la fermeture de l'espace aérien russe leur est beaucoup plus dommageable, interdisant l'accès aux routes les plus courtes vers l'Asie. Finnair ayant basé son modèle économique sur les liaisons entre l'Europe et l'Asie, elle se prépare à encaisser le choc. Anticipant le NOTAM russe interdisant le ciel aux compagnies finlandaises, la compagnie avait temporairement suspendu une partie de ses vols pour étudier des routes alternatives. Désormais, elle travaille également sur de nouvelles mesures en interne.
Elle a en effet engagé des négociations avec les représentants de son personnel navigant finlandais (2 800 personnes) concernant des plans de chômage partiel allant jusqu'à 90 jours. En effet, le NOTAM émis par la Russie le 28 février lui interdit son ciel jusqu'au 28 mai. Elle estime qu'elle pourrait ainsi être obligée de suspendre temporairement l'activité de 90 à 200...
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