La décarbonation de l'aviation dépendra grandement, on le sait, du taux de renouvellement des appareils au sein des flottes des compagnies aériennes. Moins gourmands en carburant, les avions commerciaux de nouvelle génération émettent logiquement aussi moins de CO2 que ceux qu'ils remplacent. Mécaniquement, la quasi-totalité de la flotte mondiale aura été entièrement remplacée en 2050, contribuant de près d'un tiers au zéro émission nette compatible avec les objectifs de la COP21. La consommation des appareils doit ainsi être réduite de l'ordre de 1% par an en moyenne (avancées technologiques sur la propulsion, l'électrification des systèmes, l'optimisation de l'aérodynamique, gain de masse..) avec l'arrivée de nouveaux programmes.
Le lancement du programme de remotorisation de la famille A320 d'Airbus en 2010, avec aujourd'hui pratiquement 2000 exemplaires livrés aux quatre coins du globe (sur plus de 7500 commandés), en est d'ailleurs la parfaite illustration. En témoigne le « Aviation...
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