La décarbonation de l'aviation face à deux immenses défis
Alors que s'ouvre aujourd'hui à Toulouse l'Airbus Summit, il n'est un secret pour personne que la décarbonation de l'aviation est LE grand sujet du secteur, en Europe bien sûr, mais aussi maintenant dans le reste du monde, notamment avec les nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre portés par l'administration Biden aux États-Unis.
Le transport aérien produit près d'un milliard de tonnes de CO2 par an. C'est considérable, mais cela ne représente que 2% des émissions d'origine humaine. Sur ce constat, les industriels et les compagnies aériennes ont décidé de prendre le taureau par les cornes depuis plusieurs années en s'engageant à faire décroître leur contribution au réchauffement climatique, avec un objectif extrêmement ambitieux pour 2050 : celui de diviser par deux les émissions carbone du secteur par rapport à 2005 (zéro émission nette).
L'arrivée des carburants durables pour l'aviation (SAF), le renouvellement des flottes, les nouvelles avancées technologiques sur la propulsion et l'électrification des systèmes des avions commerciaux, l'optimisation des trajectoires des vols, l'amélioration des opérations aéroportuaires, sont autant d'avancées qui permettront de réduire l'empreinte carbone du secteur de façon réaliste, en venant décorréler ses émissions à l'augmentation du trafic attendu. La somme de ces progrès constitue déjà...
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