Difficile de séparer le bon grain de l'ivraie parmi la multitude d'annonces des industriels et des responsables politiques concernant les enjeux réels de la décarbonation du transport aérien. Pourtant, deux informations majeures viennent d'être révélées en l'espace d'une semaine concernant la future génération de monocouloirs, le segment qui constitue pratiquement les trois quarts du marché mondial en termes de passagers transportés.
La première est venue du patron d'Airbus lors de la présentation des résultats annuels du groupe aéronautique européen, Guillaume Faury annonçant que les activités d'aérostructures resteront au coeur de son outil industriel, une décision stratégique qui entre en cohérence avec ses projets d'avions décarbonés qui pourraient être accompagnés d'architectures nouvelles, en particulier pour l'intégration non conventionnelle des futures motorisations. Pratiquement en même temps, l'avionneur européen signait un accord de coopération avec les Pays-Bas concernant les composites thermoplastiques, des matériaux prometteurs pour l'allègement d'éléments d'aérostructure ...
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