La peur et le sacro-saint principe de précaution viennent encore de frapper durement le transport aérien français, ou du moins ce qu'il en reste. Le durcissement des conditions d'entrée pour les voyageurs en provenance d'un pays situé hors de l'Union européenne, les quarantaines désormais imposées en Guadeloupe et en Martinique, la suspension des vols vers Mayotte, la réduction des fréquences vers la Guyane, toutes ces mesures sensées freiner, à défaut de stopper, l'arrivée de certains variants du coronavirus vont nécessairement encore plus impacter un secteur qui ne cesse de vouloir lutter pour sa survie depuis dix longs mois.
La palme revient sans aucun doute au quai d'Orsay et à son judicieux communiqué déconseillant « totalement et strictement » tout déplacement international « jusqu'à nouvel ordre », une information qui n'a, bien entendu, pas valeur d'interdiction, mais qui vient assurément de plomber toute l'activité du secteur pour...
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