Garder des sièges vides à bord des avions pour respecter la règle de distanciation physique est irréaliste dans la mesure où le coût serait trop élevé, a estimé jeudi un responsable de la première compagnie aérienne du Moyen-Orient, Emirates, basée à Dubaï.Exploitant une flotte de 270 gros-porteurs, la compagnie a interrompu ses activités fin mars en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, avant de les reprendre deux semaines plus tard. Emirates prévoit de desservir 58 villes d'ici la mi-août, contre 157 environ avant la crise sanitaire."Il est bon de discuter de distanciation physique à bord des avions (...) mais nous voulons revenir à la normale", a déclaré Boutros Boutros, responsable de la communication d'Emirates, lors d'une conférence sur l'intelligence artificielle à Dubaï."Un avion est fait pour être rempli. Avoir des sièges vides n'est pas une option à moins qu'ils ne soient payés par les passagers", a-t-il ajouté.Emirates a...
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