Toulouse va payer un lourd tribut à la crise du secteur aérien post-Covid dans le secteur aéronautique : près des trois quarts des 5.000 postes qu'Airbus compte supprimer en France le seront dans la capitale européenne de l'aéronautique.
D'après le décompte communiqué jeudi aux syndicats en comité de groupe, outre Toulouse, le plan social chez Airbus et sa filiale Stelia Aerospace touche aussi durement Saint-Nazaire (près de 600 emplois) et Nantes (près de 500).
Le patron du 1er syndicat chez Airbus, Jean-François Knepper (FO), a dénoncé un "plan excessif et disproportionné". "La crise est conjoncturelle, mais le plan est structurel", a-t-il dénoncé.
Toulouse, où Airbus et ses filiales emploient quelque 25.000 salariés, "est la capitale de l'aéronautique, quand l'orage arrive, elle est plus mouillée que les autres" mais "ce n'est pas une raison pour justifier tout et n'importe quoi", a-t-il ajouté.
Selon FO, la CFE-CGC et...
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