Depuis maintenant plusieurs semaines, le trafic aérien s'est réduit comme peau de chagrin à travers le monde. Si les compagnies ont été les premières touchées, l'onde de choc se propage peu à peu dans l'ensemble de l'industrie. La MRO subit ainsi à son tour l'arrêt du trafic, comme l'a constaté Philippe Petitcolin, directeur général du groupe Safran. Et la chute est brutale.
Les activités de maintenance de Safran n'ont pas été trop impactées lors des quinze premiers jours de mars, à en croire Philippe Petitcolin. Elles ont en revanche fortement chuté à partir du milieu du mois, concède-t-il. Le premier secteur touché a été la vente de pièces de rechange aux compagnies, avec une forte baisse des commandes. Les effets se sont ensuite fait sentir bien plus largement.
Le directeur général attend ainsi une chute de 30 à 35% de l'ensemble des activités MRO de Safran dans...
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