Le couperet n'a pas tardé à tomber. Le site de Belfast sera le premier touché par la vague de destruction d'emplois lancée par Bombardier dans le cadre d'un énième plan de restructuration. La direction du site nord-irlandais a annoncé le 21 novembre que pas moins de 490 postes y seraient ainsi supprimés. Il ne s'agit que des prémices d'une manoeuvre beaucoup plus large, le constructeur canadien ayant annoncé sa volonté de réduire ses effectifs de 5 000 personnes dans les 12 à 18 mois.
Il aura donc fallu moins de deux semaines entre la présentation du plan de restructuration, lors des résultats du troisième trimestre 2018, et cette première annonce. Ces suppressions de postes représentent 12 % des effectifs du Bombardier en Irlande du Nord. Elles devraient se traduire par un certain nombre de licenciements, même si la direction annonce qu'elle tentera de limiter leur nombre.
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