Tom Enders avait annoncé la couleur en 2013 : « Les industriels, les politiques et les leaders militaires devront éviter de répéter les erreurs que nous avons faites pour l'A400M : des délais irréalistes et des fonds insuffisants dès les débuts du programme, des exigences qui parfois vont au-delà des capacités physiques ». Trois points clés qui affectent, encore et toujours, le programme européen d'avion de transport militaire.
En annonçant une nouvelle provision de 1,3 milliard d'euros en 2017 pour le programme A400M, Airbus confirme ainsi que les coûts sont en passe de franchir - voire ont déjà dépassé - la barre des 30 milliards d'euros. « Nous avons amélioré la situation en matière industrielle et capacitaire, et convenu d'une remise à plat contractuelle avec les clients gouvernementaux qui devrait sensiblement réduire les risques résiduels du programme », annonce le communiqué, tout en précisant que le risque futur...
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