Le marché des satellites connaît un passage à vide depuis quelques mois, dû aux mutations du secteur qui rendent certains opérateurs attentistes, mais il devrait rebondir grâce aux besoins de connectivité fixe et mobile."Depuis 2016, le marché GTO (orbite géostationnaire, ndlr) est assez calme", avec 5 satellites commandés à l'industrie en 2017 et un nombre de contrats de lancements limités, observe Stéphane Israël, patron d'Arianespace, à l'occasion de la World Satellite Business Week, le grand rendez-vous annuel du spatial organisé par le cabinet Euroconsult à Paris.Et si la société européenne de lancements ne souffre pas pour l'heure de cet attentisme grâce à un carnet de commandes bien rempli, elle n'est "pas hors contexte", souligne Stéphane Israël. "Et si peu de satellites ont été commandés à l'industrie, nous en voyons les conséquences", notamment en termes de pression sur les prix des lancements.Cet attentisme remonte à 2016, avec 15 contrats au...
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