L'une des spécificités de la composante héliportée de l'armée de l'air réside notamment dans la capacité d'intercepter de nuit, et tous feux éteints, un aéronef à l'aide une caméra thermique. Comme l'expose le lieutenant-colonel Eric Goffinon, commandant de la composante, « c'est sportif, ça demande énormément de technicité, un équipage rodé et de l'entraînement ». Cette mission est dévolue aux Fennec, répartis entre deux escadrons, l'EH 3/67 « Parisis », basé à Villacoublay, et l'EH 5/67 « Alpilles » d'Orange. Récit d'un vol de qualification.
Il est 19h30 à Villacoublay, un jeudi de septembre, alors que le jour commence à baisser. L'heure du briefing pour deux équipages de l'EH 3/67 « Parisis », qui s'apprêtent à décoller pour effectuer le dernier vol de qualification à la caméra thermique de la capitaine Camille, qui a réalisé trois autres vols depuis le début de la semaine. « Il s'agit d'un vol...
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