Avec la présentation du projet industriel Transformation 2020 en juin, succédant au plan de redressement Boost, Latécoère semblait savoir où il allait et surtout être engagé sur un chemin stable. Mais le licenciement brusque de son directeur général, Frédéric Michelland, par les actionnaires de l'industriel le 13 juillet a fait suffisamment de remous pour affecter l'image de stabilité qu'il avait gagnée, un sentiment renforcé par les débrayages organisés sur plusieurs sites au début de la semaine pour protester contre les fermetures d'usines et les suppressions de 236 emplois.
Frédéric Michelland avait accédé au poste de directeur général de Latécoère en décembre 2013, alors que l'assemblier était au bord de la faillite et que le démantèlement menaçait. Pour redresser la société, il a mis en place un plan de restructuration, Boost, qui a notamment consisté à réduire ses coûts (par exemple en s'implantant en zone low-cost) et le nombre de...
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