Quarante-cinq mille kilomètres, 14 jours de voyage, le tour du monde effectué par l’A400M l’hiver dernier a conduit MSN14 à atterrir successivement à Al Dhafra (Emirats arabes unis), Kuala Lumpur (Malaisie), Avalon (Australie), Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Tahiti, Honolulu (États-Unis), San Francisco et Washington, avant de revenir à son point de départ, la BA 123 d’Orléans. Un tour du monde en 80 heures (de vol), qui a permis au Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) et à l’IRBA (Institut de recherche biomédicale des armées) d’expérimenter un dispositif portatif de détection de l’hypovigilance.
Il s’agissait ainsi de tester les équipages en conditions réelles, en les dotant de capteurs, capables de détecter les périodes de micro-sommeil, afin de pouvoir en tirer des données statistiques sur les effets de la fatigue sur les équipages. L’A400M étant nouveau dans les forces, il fallait « pousser les gens vers leurs limites, tester les règles d’emploi, afin de...
|