Les autorités indonésiennes ont publié le 1er décembre le rapport final de l’enquête sur l’accident de l’A320 d’AirAsia survenu le 28 décembre dernier au large de Bornéo. Selon elles, l’élément déclencheur de l’accident est une défaillance technique dans le système de contrôle de la gouverne de direction, suivie d’actions erronées de l’équipage qui ont mené au décrochage de l’appareil.
Le comité national indonésien de la sécurité des transports indique que l’avarie consistait en une soudure fissurée sur la carte électronique du système de contrôle du limiteur de débattement de la direction (RTL – Rudder Travel Limiter). Ce problème a provoqué le déclenchement à quatre reprises d’une alarme dans le cockpit, auquel l’équipage a réagi conformément à la procédure les trois premières fois. Au quatrième déclenchement en revanche, il a voulu redémarrer le calculateur FAC, ainsi que le montre l’analyse des informations de l’enregistreur de données. Cette action a déconnecté...
Il vous reste
76%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.
