Le FSB est désormais formel : la catastrophe de l’A321 de Metrojet « est le résultat du déclenchement d’un engin explosif, ce qui se qualifie d’attaque terroriste. » Telle est la teneur du rapport présenté à Vladimir Poutine, le président russe, par le directeur du Service fédéral de sécurité, Alexander Bortnikov, le 16 novembre.
Alexander Bortnikov a expliqué que cette conclusion avait pu être tirée de l’analyse des débris de l’appareil : « un engin explosif artisanal d’une puissance équivalente à 1 kg de TNT a été déclenché à bord. […] Nous pouvons affirmer avec assurance qu’il s’agit d’un acte terroriste. »
Cette thèse avait émergée très rapidement après la catastrophe survenue le 31 octobre sur le vol 9268 reliant Charm el Cheikh et Saint-Pétersbourg, puisque Daesh avait revendiqué l’attentat qui a fait 224 victimes. Si à ce moment-là la revendication avait été mise en doute, la direction...
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