Au programme de ce troisième volet de la rétrospective consacrée à l’armée de l’air, la modernisation des équipements et la montée en puissance industrielle. L’arrivée de l’avion à réaction, la présence américaine et britannique, autant de défis à relever au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
« A la fin de la guerre, la France possède une armée pléthorique, forte de 150 000 hommes, une armée de l’air réunifiée et puissante, aux commandes d’avions britanniques, américains et soviétiques (pour le « Normandie-Niémen », ndlr) », expose l’historien Patrick Facon. Il explique que le gouvernement de l’époque bâtit alors le raisonnement suivant : la guerre a été tellement « abominable » qu’aucun conflit de la même intensité ne devrait ressurgir avant 20 à 30 ans. Il s’agit donc de reconstruire un modèle d’armée selon cette perspective. Il n’est plus nécessaire de posséder autant d’hommes et la réduction des effectifs est...
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