En plein boom économique il y a quelques années, le Brésil était un pays des plus prometteurs en termes de transport aérien. Surpassant la hausse du PIB, les capacités se sont démultipliées et le trafic a suivi – ainsi, en 2010, le PIB a crû de 7,5% et le trafic de 23,5%. Mais depuis, la croissance s’est ralentie (2,3% en 2013) entraînant une baisse de la demande et, par conséquent, une situation de surcapacité dans le ciel brésilien. Les compagnies aériennes ont donc dû revoir leur copie.
TAM et GOL sont de loin les plus importants acteurs sur le marché, avec respectivement 40% et 35% des parts de marché sur le réseau domestique en 2013. Toutes deux ont réduit leurs capacités depuis 2012 et ont opté en 2014 pour un strict contrôle de leur offre (stable pour TAM et en baisse de 1 à 3% pour GOL).
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