par Cyril Altmeyer et Gilles Guillaume PARIS, 5 août (Reuters) - Confrontés à des programmes toujours plus complexes et coûteux à développer, les constructeurs aéronautiques veulent s'inspirer de la filière automobile passée maître dans l'art de l'externalisation, tout en veillant à ne pas en reproduire les erreurs qui ont conduit des sous-traitants à la faillite. Airbus et Boeing, tenus d'accroître leur production pour faire face à la demande des pays émergents, souhaitent partager davantage les tâches avec leurs équipementiers, sur le modèle des constructeurs automobiles qui, motorisations mises à part, ne conservent plus en interne que la conception amont des véhicules, puis leur assemblage final. L'aéronautique, symbole de l'excellence française, a mis du temps à reconnaître les apports d'une industrie de masse comme l'automobile, notent plusieurs experts des deux secteurs. "Il y a encore une dizaine d'années, quand on parlait de l'automobile dans l'aéronautique, c'est tout juste si on ne...
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